Ecologies of Culture | Les laboratoires créatifs | FAQs

Quels sont les résultats attendus dans le cadre des Laboratoires créatifs?
Le pilier des laboratoires créatifs ne prescrit ni résultats ni formats prédéfinis. Il invite plutôt les candidat·es à suivre la logique de leurs propres questionnements — qu’ils aboutissent à un outil, une méthode, un processus, une manière de jouer, une approche esthétique ou toute autre forme encore non définie.

Les projets peuvent inclure, sans s’y limiter, des initiatives dans les domaines du jeu vidéo, de la réalité augmentée ou virtuelle, de l’intelligence artificielle, de la recherche, des prototypes, des installations multimédias, ou toute autre forme favorisant l’expérimentation, l’apprentissage et la réponse à des enjeux locaux ou mondiaux.
Les co-créateur-trices doivent-iels provenir de différents secteurs professionels ? Est-il acceptable qu’iels soient du même secteur mais de disciplines distinctes ?
Le pilier des laboratoires créatifs vise à stimuler la co-création intersectorielle. Les candidatures éligibles doivent inclure au moins un-e co-créateur-trice issu-e du secteur des arts et de la culture, et un-e autre provenant d’un secteur professionnel différent (par exemple : technologie, sciences, ingénierie, design de produit, sciences sociales, études environnementales, etc.).

Des co-créateur-trices issus d’un même secteur mais de disciplines différentes ne sont pas éligibles à eux seuls.

Exemple : un-e artiste visuel-le et un-e artiste de scène appartiennent à des disciplines artistiques distinctes mais demeurent dans le même secteur. Ils peuvent être co-créateur-trices uniquement s’iels intègrent un-e professionnel-le d’un autre secteur, tel qu’un·e scientifique ou un·e chercheur·se en environnement, dans leur co-création.

La co-création ne se limite pas à une simple collaboration artistique, mais consiste à réunir des univers qui travaillent rarement ensemble, afin de mieux comprendre nos problématiques communes et imaginer de nouvelles solutions.
Tous les projets relatifs aux laboratoires créatifs doivent-ils inclure un aspect numérique ?
Pas nécessairement. Bien que cet appel mette l’accent sur le soutien aux individus, collectifs et organisations qui co-créent, innovent et expérimentent avec les technologies numériques et les pratiques artistiques pour répondre à des enjeux mondiaux, les résultats finaux des projets ne doivent pas obligatoirement être numériques.

Les projets peuvent explorer ou s’inspirer d’outils, de méthodes ou de concepts numériques, mais la forme finale peut varier, à condition qu’il existe un lien clair avec l’innovation numérique ou un usage créatif de la technologie dans le processus.

Exemple : dans un projet de recherche, même si le résultat final n’est pas numérique, le processus de recherche doit comporter une dimension expérimentale numérique.
Que signifie « focus numérique » ? Un film interactif en ligne est-il considéré comme tel ?
Un focus numérique signifie que la technologie numérique constitue un élément central du projet — dans sa conception, sa production, sa médiation ou sa diffusion.

Cela peut impliquer l’usage d’outils numériques tels que la réalité virtuelle (VR), l’intelligence artificielle (IA), des dispositifs audio ou visuels, ou des plateformes web. Cela peut aussi inclure une réflexion critique sur le numérique ou une participation du public via des technologies interactives.

Ainsi, un film interactif diffusé en ligne est bien considéré comme ayant un focus numérique.
Comment définissez-vous les technologies numériques ? Incluent-elles à la fois les logiciels(software) et le matériel (hardware) ?
LOui. Les technologies numériques englobent tous les outils numériques permettant de communiquer, créer, analyser, simuler ou interagir.

Elles incluent donc le matériel (hardware) et les logiciels (software).
Quelle est la différence entre un co-créateur et un collaborateur ?
- Les co-créateur-trices participent dès la phase initiale de conception et contribuent à la formulation des idées fondatrices du projet. Iels influencent la vision d’ensemble et sont responsables de la conception, du développement et de la mise en œuvre du projet.
Exemple : un artiste et un développeur conçoivent ensemble un jeu vidéo.

- Les collaborateurs apportent une expertise ou un soutien ponctuel à une étape spécifique du projet, souvent après la phase de conception. Ils interviennent sur des aspects précis sans en influencer la vision globale du projet.
Exemple : un graphiste en motion design qui assiste l’artiste et le développeur pour l’animation et le texturage 3D des personnages et des décors.
Les thématiques de projet sont-elles limitées aux questions environnementales et de genre ?
Non. Les exemples d’enjeux mondiaux mentionnés — changement climatique, transformation numérique, inégalités de genre — ne sont pas exhaustifs.

Les projets peuvent traiter d’autres problématiques locales ou globales, en lien avec leur contexte spécifique.
Existe-t-il des restrictions quant aux domaines ou disciplines avec lesquels les candidat·es peuvent co-créer dans le cadre des laboratoires créatifs?
Non, il n’y a aucune restriction. Les co-créateurs peuvent provenir de tout secteur professionnel, à condition que l’équipe comprenne au moins un co-créateur du secteur des arts et de la culture.
Une institution d’un pays non éligible peut-elle co-créer avec un collectif issu d’un pays éligible ?
Dans le cadre des laboratoires créatifs, des entités ou individus basés en dehors des neuf pays éligibles peuvent participer en tant que co-créateur-trices.

Cependant, le-la candidat-e principal-e — qu’il s’agisse d’un individu, d’un collectif, d’une structure, d’une institution ou d’une organisation — doit être établi-e dans l’un des pays éligibles.
La collaboration doit-elle se faire uniquement entre institutions, ou peut-elle impliquer des partenariats entre une institution et des professionnel·les indépendants issus d’autres secteurs ?
Les projets peuvent être co-créés par des individus, des collectifs, des structures, des institutions ou des organisations issus de secteurs différents.

Aucune restriction ne s’applique à la composition de l’équipe de co-création, tant que le projet est véritablement collaboratif et intersectoriel.
Comment l’AFAC définit-il le partenariat dans ce contexte ? S’agit-il d’une co-écriture, d’une collaboration institutionnelle formelle ou d’une forme plus flexible de coopération ?
Dans le cadre du pilier des laboratoires créatifs, le partenariat est compris comme une relation de co-création et de collaboration fondée sur le partage des rôles, des responsabilités, des ressources et des expertises afin d’atteindre les objectifs communs définis dans la proposition.

Ce partenariat doit être significatif et actif tout au long des phases de conception et de mise en œuvre.
Dans quelle mesure la co-création doit-elle refléter un échange intersectoriel ? Par exemple, s’attend-t-on à ce que les co-créateurs contribuent de manière égale aux phases conceptuelles et de production, ou les rôles peuvent-ils être complémentaires ?
Les co-créateur-trices sont les co-concepteur-trices du projet : celui-ci ne peut exister sans leur implication active.

La nature et les objectifs du projet doivent découler de cette implication partagée.

La co-création peut prendre des formes complémentaires, où chaque co-créateur-trice apporte une expertise distincte mais interconnectée aux phases conceptuelles et de production.

L’essentiel réside dans la dimension collaborative de la proposition et la pertinence de la contribution de chaque co-créateur-trice.